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Aller simple pour la Chine

© Alliance Presse
Fabrice, Céline et leurs enfants ont tout quitté pour se rendre en Chine. L’acculturation constitue un défi, mais renforce les liens familiaux.
Christian Willi

Ils ont vidé leur appartement et fait leurs bagages. Puis, après une dernière fête avec leur famille et leurs amis, ils ont pris le train. En poche, un billet simple course pour… Pékin.
Nous sommes en 2010. Durant trois semaines, Fabrice, Céline et leurs enfants ont vu défiler sous leurs yeux les plus beaux paysages d’Allemagne, de Pologne, de Biélorussie, de Russie, de Mongolie, avant de découvrir ceux de l’Empire du Milieu. Ils n’ont pas été envoyés par une multinationale pour rejoindre une succursale. Simplement, cela fait longtemps que Fabrice et Céline sont fascinés par la Chine, et dix ans qu’ils caressent le rêve d’y vivre en famille pour un certain temps. Depuis le début des années 2000, ils ont pris des cours de mandarin pour en apprendre les rudiments.
Leur rêve a menacé de s’évanouir plus d’une fois et ils étaient même à deux doigts d’y renoncer définitivement, lorsqu’une opportunité inespérée s’est présentée: celle de s’engager avec une ONG, en parallèle d’études linguistiques universitaires. Leur décision n’a pas pris bien longtemps à se dessiner…

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