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Convoitise, quand tu nous tiens…

© Alliance Presse
Nous avons beau être en couple, difficile d’être totalement indifférent au charme d’une tierce personne. Comment pouvons-nous gérer nos regards et nos pensées?
Jérémie Cavin

Vous est-il arrivé, en vous promenant dans la rue, d’embrasser du regard une femme au charme certain? Ou de vous sentir comme assommé par ce sourire ravageur lancé par cette collègue du bureau voisin? Vous est-il arrivé, rêveuse, de songer un instant à cet homme dont tout l’être respire le gentleman? Ou d’admirer avec un soupçon de désir cet acteur si bien bâti?
Cette loi est universelle: le sexe opposé nous attire. Ce qui pose toute la question, une fois que nous sommes mariés, de la maîtrise de nos regards et de nos pensées. Quel code de conduite adopter pour ne pas tomber malgré nous dans une forme d’infidélité à notre conjoint? Suffit-il de respecter une petite liste de principes qui, d’une manière absolue, nous diraient quels comportements sont à bannir et quels autres restent de l’ordre du tolérable? Jusqu’à quel point être radical?
«Nous vivons dans une société hypersexualisée. Il est impossible de fermer les yeux à chaque fois qu’une photo ou une publicité nous attire», glisse Gilles Geiser, formé en relation d’aide pour le couple. Le premier regard est inévitable: «Je ne suis pas responsable de ce que je vois. Par contre, le deuxième regard implique ma volonté». Sandra Dubi, psychologue et ancienne mannequin, renchérit: «Si je regarde avec insistance une personne de l’autre sexe, j’enclenche un processus qui me met en danger.»

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