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De bons supporters

© Alliance Presse
Retrouvez dans chaque numéro la meilleure prédication de mariage. La parole au pasteur Bertrand Bourgeois.

«Savez-vous que Kenny et Clémence sont fans d’une équipe de hockey, le HC La Chaux-de-Fonds? Et savez-vous que l’on peut établir au moins quatre parallèles entre le mariage et le fait d’être supporter?
Un supporter encourage son équipe. Et vous, vous allez tout faire, dans votre couple, pour encourager votre conjoint, pour qu’il soit au mieux de sa forme. On a rarement vu un supporter dire du mal de son équipe ou l’ignorer. Supporter, c’est aussi endurer: «En toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour» (Eph. 4, 2). Tout un programme! Ma femme et moi avons choisi de former une équipe, de tirer à la même corde plutôt que de nous tirer dans les pattes. L’homme a un rôle important à jouer, celui de protéger la cellule familiale, de retrouver une communication vivante et de dire «stop» à tous ceux qui voudraient détruire son mariage.
Un supporter est équipé d’une bonne voix ou d’un klaxon, il chante et communique avec son équipe. Professeur de sport, je suis toujours étonné de voir comme les garçons jouent mieux au foot quand les filles les encouragent et les regardent. Dans le mariage, la communication est une clé de la réussite. Et aussi la communication non-verbale: dire «Je t’aime» à sa femme n’a pas le même poids devant la télévision que durant un dîner romantique.
Un supporter se munit d’une écharpe, d’un maillot, d’un drapeau ou même d’un maquillage facial, pour montrer son appartenance à l’équipe qu’il soutient. Kenny et Clémence, vous porterez pendant toute votre vie une alliance, le signe visible pour tous de votre union. Aujourd’hui, vous vous engagez devant Dieu, et il fait alliance avec vous. Il est votre Dieu. Faites-lui confiance et il vous le rendra.
Un supporter aime voir son équipe gagner. Et même si l’on perd, on attend le prochain match avec impatience, espérant la victoire. Dans le couple, c’est la même chose: parfois on gagne, la communication est au beau fixe, chacun se sent à sa place, les relations avec la belle-famille nous réjouissent. Parfois on perd, on ne se comprend pas, on gère mal sa colère, on a l’impression que l’autre ne fait aucun effort. Mais rappelez-vous: on ne peut pas changer l’autre, il faut l’accepter avec ses défauts et se changer soi-même. Si nous laissons Dieu agir dans notre vie, il nous transforme. Car après tout, la Bible n’insiste pas beaucoup sur le fait de gagner ou de perdre, elle demande plutôt d’arriver au bout, de garder le cap jusqu’à la fin du match.»

Bertrand Bourgeois, pasteur

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