Elle joue les mères dépassées et fait un tabac
Deux minutes après le début du spectacle «L’école des mères», on rit aux larmes. Myriam Demierre, alias Isabelle Dufour, débute son «one woman show» humoristique sur le jour de la rentrée, une première pour Oscar, le dernier de ses trois enfants. Maman supervise le brossage de dents de sa progéniture dans une course contre la montre que de nombreuses mères ont sans doute vécu en pareille circonstance. Même le pauvre cochon d’Inde Rodger, incontinent, est confronté de plein fouet au stress de ce début de semaine. Isabelle Dufour arrive évidemment en retard et découvre immédiatement la personnalité de l’institutrice…
Les relations d’une mère avec sa progéniture, le mari en marge de l’incontournable scène de fourrage de cahiers, la grand-mère qui téléphone évidemment au meilleur moment avec ses conseils «inspirés» : tant de situation plus vraies les unes que les autres, qui ne peuvent nous laisser de marbre. La condition de parents est peinte avec un réalisme remarquable. On rit de nos errements de parents peu inspirés, parfois peu cohérents et surtout bien vite dépassés par les événements. Un véritable miroir.
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