Il en faut peu pour être heureux
Les nombreux divorces n’infléchissent pas l’attrait pour la vie de couple. Comment expliquez-vous cet engouement ?
Il y a chez tout être humain une aspiration profonde à rencontrer l’âme sœur ; nous avons tous ce désir de trouver une personne qui pourra développer un amour vers nous et saura stimuler notre amour dans sa direction. Cela s’appelle l’amour en réciprocité, comme deux notes de musique qui s’accordent et s’harmonisent pour réaliser une musique digne de Mozart ou Bach.
Mais au-delà de la rencontre amoureuse, le souhait d’un engagement, d’un projet de vie à deux, naît chez beaucoup de femmes ou d’hommes. Que ce soit en termes de mariage ou d’union libre, il y a effectivement aujourd’hui comme un besoin de se rassurer, de créer un «univers» personnalisé dans un monde en mutation, qui est devenu peu fiable, inquiétant. Les nombreuses incertitudes et insécurités renforcent le besoin de se protéger, de se conforter, d’imaginer qu’à deux on s’en sortira mieux. Cela est d’ailleurs vrai sur le plan purement économique: la crise joue un rôle important dans l’engouement pour une vie à deux.
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