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J’invite du monde, tant pis si tout n’est pas rangé

© iStockphoto
«J’veux pas d’visite, parce que la maison est à l’envers», chantait Linda Lemay. Emilie et Kathy ont en commun d’aimer l’hospitalité mais ont dû parfois y renoncer pour cette raison. Toutes deux témoignent comment elles ont surmonté ce sentiment de honte.
David Métreau

Se décrivant elle-même un brin perfectionniste, Emilie se refusait à inviter du monde chez elle de peur quʼà cause du désordre, ses hôtes puissent avoir une mauvaise image dʼelle. «Je nʼosais pas les recevoir et cela me culpabilisait dʼautant plus que jʼaime être hospitalière.» Mais avec des enfants en bas âge, la maison nʼétait jamais assez bien rangée. «Jʼaurais aimé avoir une maison impeccable, comme dans les magazines de déco, les photos sur Pinterest ou la série Desperates Housewives. Je me suis rendu compte que les intérieurs parfaits des films relevaient de la fiction; le bazar fait partie de la vie, il témoigne de la vie!» assure la trentenaire. Elle dit avoir dû faire «le deuil dʼun rangement parfait» après avoir sondé ses motivations. «Je me suis rendu compte que le regard des autres avait beaucoup dʼimportance, que jʼavais honte du désordre et cette honte était un fardeau qui mʼempêchait dʼêtre moi-même et dʼaccueillir lʼautre.» De manière plus positive, la jeune femme a aussi discerné chez elle une envie de mettre les gens à lʼhonneur.

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