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La famille, sa raison de vivre

© Alliance Presse
Françoise Caron a choisi de faire des valeurs familiales une priorité, en s’engageant dans sa famille et dans des organisations de défense de la famille

«Françoise porte un véritable amour aux familles. Elle souhaite les voir rétablies et solides, pour que chacun de ses membres s’épanouisse». En une phrase, Béatrice Leroy, secrétaire locale des Associations familiales protestantes (AFP), a résumé le combat que mène pour la famille sa collègue et amie Françoise Caron, vice-présidente des AFP.
Un désir très fort, malgré un handicap visuel
Pourtant, Françoise Caron (photo avec son mari et ses petits-enfants) ne semblait pas partie dans la vie du meilleur pied. Quand elle n’a que six ans, ses parents apprennent en effet que leur fille deviendra aveugle. Françoise Caron vit une enfance et une adolescence tumultueuses, marquées par la colère de ne pas voir Dieu agir pour la guérir. Mais à seize ans, la jeune fille est totalement transformée lorsque, à l’occasion d’une colonie de vacances, elle prend conscience de l’amour de Dieu pour elle. Elle apprend à renoncer au sentiment d’injustice qui l’a si longtemps habitée. Et même si, du fait de son handicap, elle doit alors renoncer aux études qui la faisaient rêver, elle formule cette prière et ce vœu: «Mon Dieu, je veux fonder une famille solide qui te servira.»
Depuis, cette vocation ne l’a pas quittée, malgré ses faiblesses, malgré l’opération de décollement de la rétine qui, il y a dix ans, l’a d’abord rendue aveugle pendant une année avant de lui faire retrouver peu à peu quelques capacités visuelles: «J’ai l’habitude de dire que mon corps est une prison. Je vois légèrement la lumière, au travers des barreaux, mais pas suffisamment pour en sortir toute seule.»

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