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Lui dire que le Père Noël n’existe pas

© Alliance Presse
Avec son costume rouge et sa barbe blanche, son traîneau, ses rennes et sa maison en Laponie, le Père Noël aura fait rêver plus d’un enfant. Pourtant, tous les parents ne sont pas du même avis quant à la manière de partager ce conte enfantin avec leur progéniture. Des fervents opposants aux grands approbateurs, en passant par ceux qui laissent faire, les opinions sont multiples

Pas de «juste» ou «faux»
Certains optent pour la neutralité, à l’image de Corinne, mère de deux enfants : «Je leur ai laissé la liberté d’y croire ou pas, sans dénoncer ni soutenir cette croyance. D’un côté, je ne souhaite pas leur raconter des histoires ; de l’autre, un enfant a le droit de laisser vaguer son imagination…»
Face à son fils sceptique dès son plus jeune âge, Nel n’a pas souhaité que la «foi» au Père Noël soit entretenue, et son fils l’en a remercié plus tard : «Au moins, tu ne m’a pas pris pour un naïf.»
Si l’on décide de ne pas faire croire au Père Noël à ses enfants, il faut veiller à respecter le choix des familles qui le font. L’enfant doit comprendre, par exemple, que ses copains sont peut-être encore dans le mythe et que leur dire la vérité pourrait les rendre tristes. A chacun de trouver la bonne manière de l’expliquer à son enfant.
Quand le lui dire ?
Certains parents tiendront dur comme fer à laisser planer le mythe jusqu’à ce que leur enfant leur dise en face qu’il n’y croit plus. D’autres décideront de révéler la vérité quand l’enfant posera lui-même la question. Pourquoi pas. Cependant, il peut être judicieux de ne pas attendre trop longtemps : car si l’enfant est déjà grand quand il apprend que le Père Noël n’existe pas, il peut être la cible de moqueries de la part de ses copains qui n’y croient plus depuis longtemps.

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