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Mais où vont les papillons quand il pleut?

Chronique d’une famille d’expat’s. Noémie Suter, mère de famille, vit en Ouganda avec sa famille.
Noémie Suter

Couchée agréablement dans un hamac, j’admire, fascinée, le balai des papillons virevoltant dans le ciel. Qui aurait pu dire, quand ils n’étaient que de petites chenilles rampant sur le sol, qu’ils deviendraient aussi légers et agiles pour danser pareillement dans les airs? Car oui, on a l’impression qu’ils dansent. Rarement seuls, mais avec les autres. Puis soudain, le soleil se voile, le vent se met à souffler, quelques gouttes à tomber.
Ciel africain dans toute sa splendeur. Un cumulonimbus majestueux et menaçant s’élève dans le ciel. Plus un papillon. Je scrute, je ne vois rien. Où se cachent-ils? A quoi ressemble la vie d’un papillon quand il ne peut plus voler, au risque de se faire happer par une goutte d’eau si grosse qu’elle pourrait lui être mortelle? Il se protège. Il attend.
Un peu comme les humains en ce moment. Notre cumulonimbus est un virus! Si petit est pourtant si menaçant! Il modifie notre quotidien: mesures drastiques pour enrayer sa propagation; écoles fermées et télétravail pour la majorité; plus de possibilité d’aller voler où bon nous semble!
Un mauvais moment à passer? Certainement, car qui a des enfants en bas âge sait à quel point rester confiné avec eux sur une trop longue période peut être un défi même pour les parents les plus bienveillants! Nous avons besoin de nous encourager à voir la situation avec un peu de distance: imaginer que cette quarantaine est un orage et qu’il va passer, on espère le plus vite possible. Que les sacrifices que nous faisons protègent les plus vulnérables de la société et que ce sera notre choix de faire de chaque jour un exercice pratique de vie responsable et positive!
Ce moment de présence attentive à la nature qui m’entoure m’aura permis des envolées lyriques en me posant des questions philosophiques pour finalement réaliser que nous avons surtout besoin de nous encourager les uns les autres devant cette situation un peu irréaliste. Alors bon courage à tous et… vive les réseaux sociaux!

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