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Papa, retrousse tes manches!

© Alliance Presse
Il y a quelque temps, chez des amis, j’observais leurs animaux de compagnie: deux colombes. J’ai été intéressée de voir avec quelle loyauté le couple de volatiles se partageait les temps de couvée et de repas. Il ne serait pas possible d’élever les oisillons sans cette interaction, car il en résulterait la mort de leurs petits.

Epuisée!
Retrouve-t-on cette solidarité chez deux parents qui élèvent un bébé ou un petit enfant? La société ne fixe pas de consensus , c’est à chaque couple de décider qui va s’occuper de l’enfant et à quel moment. Pendant la grossesse de notre premier fils, mon mari et moi-même savions que j’aurais besoin de temps pour moi après la naissance. Pourtant, une fois notre fils né, je l’ai oublié: j’étais avec lui 24 heures sur 24. Cela m’a bientôt conduite à l’épuisement, conséquence d’un cumul de trop nombreuses sollicitations: des changements de vie, un manque de sommeil, les cris inexpliqués, la nécessité de le porter… J’étais incapable d’exprimer ce que je ressentais et de confier mon fils à d’autres mains. ependant, j’ai pu apprendre à mieux me connaître, réfléchir à mes réactions face au stress, à ma manière de prendre soin de moi, d’exprimer mes besoins et de demander de l’aide. Je sais que je ne suis pas seule à être confrontée à de tels défis!

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