Après la détente et l’insouciance estivales, la rentrée fait son retour, avec son cortège de stress, d’ajustements horaires et relationnels au sein de la famille.
Pour certaines familles, c’est une bonne nouvelle. Les enfants se réjouissent tellement de retrouver les bancs d’école qu’ils ont joué à l’école entre eux bien avant la fin des vacances, se distribuant travaux écrits, notes ou remarques…
Dans d’autres familles, l’estomac des enfants et des parents se noue à la seule évocation du mot «rentrée» durant l’été. Chaque jour du mois d’août et au fur et à mesure de l’approche du «Jour j», le nœud grossit: lutte pour les devoirs, crainte d’un (nouvel) échec scolaire, angoisse des débuts de journée stressantes, alimentent les pensées les plus sombres.
Dans d’autres familles encore, rentrée rime surtout avec retrouvailles. Après un temps où chacun était engagé dans des activités de son côté, tout le monde doit retrouver sa place, et la reprise des rivalités au sein de la fratrie se charge de rappeler aux uns et aux autres les défis de la vie de famille.
Comment, dans cette perspective, ne pas être attentif à l’injonction de Louisette Mantillèri, auteur de La pédagogie du bonheur (lire en page 39)? Selon elle, les parents que nous sommes auraient tout à gagner à changer de regard sur leurs enfants et, au risque d’opter pour une approche souvent opposée à celle de l’école, de privilégier l’encouragement des dons et capacités non évalués par l’école. Cet exercice est tout sauf évident, dans une société qui exacerbe la compétitivité et la réussite à tout prix ; mais il permet d’avoir un regard plus confiant face à l’avenir.
Nous espérons que vous trouverez dans cette édition de Family des idées, des conseils et des encouragements qui enrichiront votre vie de couple et de famille. Bonne lecture!

Christian Willi

Magazine Family

Article tiré du numéro Family, 3/2013

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