Vivez selon vos moyens
Le recours au crédit pour faire des achats devient un problème crucial dans nos sociétés contemporaines. Les publicitaires proclament : «Achetez maintenant, payez plus tard». Ce qu’ils ne disent pas, c’est que si vous «achetez maintenant», plus tard vous allez payer beaucoup plus, tant les taux d’intérêt sur les crédits à la consommation peuvent être élevés.
Les cartes de crédit encouragent l’achat compulsif, et nous sommes nombreux à avoir bien plus de tocades que nous ne pouvons nous en permettre. Cela peut conduire à un stress extrême au sein du couple quand arrivent les mensualités à rembourser. Plutôt que de céder au : «Achetez maintenant, payez plus tard», pourquoi ne pas vous accorder, en couple, à dire que ce qui n’est pas dans vos moyens, vous ne l’achetez pas ? La plupart d’entre nous peuvent vivre avec moins, et même vivre plus heureux ainsi.
Jésus a enseigné ceci : «La vie d’un homme ne dépend pas de ses biens» (Luc 12, 15). La vie trouve son sens le plus profond dans les relations, d’abord avec Dieu, ensuite avec le conjoint, les enfants, la famille élargie et les amis. Au bout du compte, utiliser son argent pour soi-même, cela a peu de sens, peu d’intérêt. Mais se servir généreusement de l’argent pour autrui (que ce soit pour ceux que nous connaissons ou pour ceux qui sont dans le besoin), cela peut être source de bénédiction pour nous. Cela peut renforcer nos relations, nous donner des objectifs intelligents, et être source d’encouragement.
Les choses n’ont du sens que si elles contribuent aux relations. Pourquoi posséder ce qu’il y a de plus grand et de plus beau tout de suite, si cela met la pression sur votre mariage ? Les objets n’apportent qu’un plaisir temporaire, les relations concernent toute la vie.
Gary Chapman est l’auteur du best-seller “Les langages de l’amour” et de “Méditations quotidiennes pour le couple” (éd. Farel). Il y propose aux couples de prendre chaque jour un moment pour réfléchir à un aspect du couple, comme celui proposé si-dessus.
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Article tiré du numéro Family, 3/2014
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