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Un père, un fils, une forêt, de l’aventure… que demander de plus?

Organiser un week-end spécial avec son enfant, c’est lui consacrer du temps et une qualité de présence. Pour Thierry et Nathan, ce seront trois jours de bivouac père et fils en pleine nature avec l’association Famille Je t’Aime. Témoignage.

Il y a quelques années, j’ai invité mon fils de neuf ans à faire un premier pas vers l’autonomie, la confiance en soi et à oser sortir des sentiers battus. L’occasion pour Nathan de recevoir son premier vrai couteau suisse. Quel émerveillement! Les préparatifs se vivent dans l’excitation et chacun veille à ne surtout rien oublier. Sur place, c’est la déconnexion totale d’avec la famille, le travail et le monde virtuel. Le parent décide de se consacrer pleinement à son enfant dans cet endroit à part, à l’écart. Comme Jésus s’est retiré sur une montagne pour s’approcher de son Père et prendre du temps avec lui, chaque papa profite de ce week- end avec son fils pour nourrir sa relation, se ressourcer et découvrir le Créateur.

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SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT
Père et fils s’arrêteront pour s’émerveiller devant les beautés et les secrets de la nature qu’ils rechercheront ensemble. Un des défis pour Nathan et moi était de rechercher une grenouille. C’était une belle aventure rocambolesque dans une zone humide remplie d’embûches, mais quelle joie de l’avoir enfin attrapée, prise en photo puis relâchée! En participant ensemble aux activités proposées, nous collaborons aux défis, aux jeux, aux rallyes de découverte de la nature, à l’image de Jésus qui forme «un» avec son Père céleste. Dans cette confiance réciproque, il est possible de continuer à construire et réparer la relation. Le père, modèle pour son fils, transmet son savoir. Les deux s’enrichissent au travers des activités. Chacun devient serviteur de l’autre lorsqu’il prépare le bois pour le feu, participe à la cuisson du repas, construit une table ou un abri pour la nuit. J’encourage mon fils à dépasser ses limites tout comme je suis encouragé à dépasser les miennes. L’adaptation physique du trappeur est une gageure face au confort.

UNE RELATION QUI DEMANDE DES SOINS
Ces jours particuliers nous ont permis d’être proches l’un de l’autre. Je me souviens de ce temps, après un enseignement, où chacun était invité à exprimer ses besoins, partager ses envies, ses attentes, ses manquements, et à accorder et recevoir un pardon et le confier à Dieu. Dans cette confiance à Dieu, Nathan et moi nous sommes souvenus des bienfaits de la journée et on a remercié Dieu de nous avoir épargnés des tiques ou des éclairs.
C’est aussi la possibilité de rencontrer des binômes issus d’autres milieux sociaux. Nous apprenons tous à nous connaître. Et quand les enfants s’éclatent pendant un jeu organisé par les animateurs, nous les pères pouvons nous retrouver le temps d’un échange pour confier nos expériences, nos blessures et les apporter à notre Père céleste afin d’y mettre du baume cicatrisant. L’occasion de recevoir aussi un encouragement de la part d’un autre père.
Entretenir sa relation avec Dieu comme la relation que l’on a avec son enfant réclame de petits soins périodiques et quotidiens qui s’ajoutent au moment extraordinaire vécu au cours d’un week-end tel que celui de «Trappeur père-fils».

Thierry Scherrer, animateur avec Famille Je t’Aime

Dossier: Spiritualité
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