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Quand il me fait passer des nuits éprouvantes…

© Alliance Presse
Un bébé qui ne veut pas s’endormir ou qui se réveille la nuit : tous les parents sont passés par là. Mais ne peut-on vraiment rien faire ?
Guy Zeller

Toutes les mamans souhaitent faire de leur mieux. A l’arrivée d’un enfant, elles estiment normal de se lever quand il pleure. Pourtant, au fil des mois, elles discutent entre elles et comparent leurs rythmes de vie. «Ah ! Le tien passe ses nuits ! Tu en as de la chance…». Au bout de quelques mois, certaines risquent de se retrouver au bord de l’épuisement et, si la situation perdure, c’est toute la famille qui en est affectée.
Certaines ont tendance à dire : «Ne nous laissons pas manipuler par les pleurs de nos enfants. Laissons-les pleurer jusqu’à ce qu’ils s’endorment». D’autres sont influencées par l’approche opposée, celle qui joue sur la culpabilité et le désir de bien faire des mères. «Si un bébé pleure, c’est qu’il a un besoin, et si on ne répond pas à ce besoin, cela aura des conséquences sur son développement futur». Alors comment s’y retrouver au milieu de ces théories divergentes et adopter une approche qui prenne en compte tant les besoins de l’enfant que ceux de sa mère ?

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