Le pont hollandais (2)
Peut-être avez-vous fait quelques expériences avec ce petit croquis depuis le dernier numéro de Family. Avez-vous pu découvrir comme il est libérateur de porter la responsabilité personnelle de ses paroles et de ses acte s? Et qu’en essayant de rester sur ma moitié de pont, la relation avec mon conjoint devient plus simple? Ce n’est pas une réaction qui nous est naturelle, et bien souvent nous oublions de fonctionner ainsi ; mais plus nous le ferons, plus notre relation se développera dans la liberté.
Ce «pont hollandais» veut nous dire encore autre chose. Il veut nous parler de la «flexibilité». De quoi s’agit-il? C’est ce qui se passe dans le couple lorsque mon conjoint émet un désir qui ne serait pas le mien (nous sommes si différents…), mais dans lequel j’entre librement et pour lequel, pour finir, je trouve du plaisir moi aussi. En quelque sorte, c’est comme si j’allongeais ma moitié de pont pour venir au secours de l’autre. C’est ça, cette flexibilité dans le couple. Tantôt c’est l’un qui est flexible, tantôt c’est l’autre.
Parfois nous sommes si éloignés de l’autre par nos aspirations, nos besoins, nos désirs, que nous n’arrivons pas à le rejoindre. C’est bien à ce moment que la flexibilité nous permet de retrouver l’unité malgré nos différences. Celle-ci est donc une compétence relationnelle importante et l’expression d’un amour indépendant de la situation. Recherchez cette attitude dans votre relation. Il y aura alors plus de liberté et de joie entre vous !
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Article tiré du numéro Family, 1/2014
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