Ados et adoptés, ils parlent de leur ressenti

Ana Maria, 15 ans
«J’ai été adoptée à un an et demi. Mes parents m’en ont parlé très tôt mais je n’ai compris que vers sept ans. Au début, c’était bizarre. Je voyais mes copains qui avaient leurs parents biologiques. Je n’ai pas été très triste, mais j’ai dû accepter que ce n’était pas pareil avec mes parents. Nous sommes allés en famille dans mon pays d’origine, la Colombie, lorsque j’avais dix ans. C’était impressionnant de voir d’où je venais. J’ai pu rendre visite à ma famille d’accueil. C’était génial, mais je ne comprenais plus la langue. Comme j’aimerais pouvoir retourner en Colombie, j’ai choisi l’espagnol comme branche principale à l’école. Pour moi, l’adoption, c’est la tristesse de ne pas avoir de relations avec ses parents biologiques, mais c’est aussi la chance de vivre dans un environnement qui donne un bon avenir. Je crois que mon adoption a été un cadeau de Dieu pour que je puisse avoir une vie meilleure.»
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