Skip to content

Aider bébé à bien dormir

© GettyImages
Les premiers mois de la vie de bébé riment nécessairement avec manque de sommeil et fatigue constante. Dormir devient un apprentissage non seulement pour le nourrisson mais aussi pour ses parents. Quelques pistes pour mieux aborder cette transition.

Si dormir est une fonction innée, il peut être difficile pour les parents de comprendre et accompagner le sommeil de leur bébé. «L’ai-je couché trop tôt ou trop tard?», «Dois-je le réveiller ou le laisser dormir?», «Où doit-il dormir?» sont autant de questions que tous les parents se posent.

Comprendre la physiologie du sommeil

Publicité

Deux hormones participent principalement à notre alternance veille/sommeil. La mélatonine, présentée comme l’hormone du sommeil, est sécrétée en fin de journée, dès que la luminosité tend à décliner. Elle indique à notre organisme qu’il est temps de se mettre au repos. A l’inverse, le cortisol, l’hormone de l’éveil, commence à être sécrétée en fin de nuit et prépare le corps à la mise en action.

Sans une production de mélatonine suffisante, la qualité du sommeil est altérée, d’où l’intérêt d’en soutenir la production et d’en éviter le blocage afin de favoriser la synchronisation de l’horloge biologique.

Les synchroniseurs de l’horloge interne

Pour cela, il est important que votre bébé soit exposé à la lumière chaque jour, mieux encore, qu’il soit promené à l’extérieur tous les jours. En amont du coucher, il sera intéressant d’opter pour une lumière tamisée, voire de fermer les volets pour obtenir la pénombre qui favorisera la production de mélatonine. Il sera aussi primordial de limiter l’exposition à la lumière bleue, même indirecte (télévision, téléphone portable, tablette etc.).

A la naissance, le bébé a un rythme anarchique. Il peut dormir plus ou moins longtemps, indifféremment du jour ou de la nuit. Progressivement, un rythme se met en place. Cette mise en place sera facilitée par des heures fixes de coucher et de lever ainsi que par des horaires réguliers de repas. Cela implique, pour les gardiens de sommeil que sont les parents, d’avoir des journées relativement routinières. Les enfants étant sécurisés par la routine, l’induction au sommeil pourra alors être facilitée. A l’âge d’environ 6 mois, la plupart des bébés ont un rythme régulier qui s’est installé.

Dans le prolongement de l’idée de la routine, la mise en place d’un rituel du coucher -c’est-à-dire une courte séquence d’actions qui va se répéter autour de chaque coucher- permettra à l’enfant d’identifier que l’heure du coucher approche et le sécuriser avant la déconnexion de ses parents.

Enfin, la dépense physique de bébé doit être encouragée. Dès lors que cela est possible, privilégiez les jeux libres (sur un tapis d’éveil ou dans une pièce sécurisée) aux transats et parcs qui limitent les enfants dans leurs mouvements.

Une question d’équilibre

S’il est important que les bébés se dépensent suffisamment, il est nécessaire de veiller à leurs signes de somnolence afin de leur proposer régulièrement des temps de repos. La sur-stimulation peut avoir un grand impact sur la capacité du bébé à s’apaiser et s’endormir. La proximité, dans les premiers mois de vie, est favorable à la découverte de son bébé et de ses signes de somnolence. Elle permet aussi de mieux déterminer sa capacité d’éveil et les conditions favorables de son endormissement.

Une bonne hygiène de sommeil permet de poser les bases à une relation saine à celui-ci. Il n’existe pas de bonnes ou de mauvaises habitudes mais seulement des habitudes qui conviennent à ceux qui les pratiquent. Le travail des parents est de veiller à ce que les besoins en sommeil de leur enfant soient couverts et, ce, peu importe la manière.

Thèmes liés:

Publicité