Avoir et faire confiance

«Par confiance, j’entends une attitude joyeuse, confiante et positive», définit Doris Bürki. «Il ne s’agit pas nécessairement de “bonheur” ou de “plaisir”, mais de développer une joie indépendante, une confiance indépendante. Et cela n’est possible que si mon propre état d’esprit ne dépend pas du comportement de l’enfant. Nous pouvons retrouver ce genre d’attitude de confiance dans la foi chrétienne: «Tout ira bien, parce que j’ai Dieu avec moi et il est la bonté même.»

Une autorité aimante

«Un enfant est confié à ses parents par Dieu. Ils ont le mandat de le protéger, de le soigner, de le chérir, de le nourrir, de le préserver, de l’encourager.» Et dans ce mandat, l’autorité doit se développer avec une bonne communication, souligne la conseillère psychosociale: «Prenons exemple sur Dieu, qui communique aussi avec nous, qui sommes ses enfants.» L’objectif, c’est que l’enfant devienne une personne saine, libre et responsable.

Prendre du temps et se rendre disponible

«L’éducation prend du temps, elle est complexe et demande beaucoup de travail.» Pour Doris Bürki, le temps que les parents offrent à leurs enfants est une réelle expression de leur amour. Il s’agit toujours de favoriser la relation à l’éducation: «En tant que parents, soyons des vis-à-vis sensibles et disponibles pour nos enfants!»

Passer du temps à réfléchir

«Notre personnalité a beaucoup à voir avec ce que nous transmettons à nos enfants», indique Doris Bürki. Selon elle, il est donc important de s’informer au-delà de ce que nous connaissons, de réfléchir à nos propres comportements, à nos limites et à celles de nos enfants: «Par exemple, je ne peux pas aborder un sujet difficile si mon enfant n’est pas prêt à le recevoir. Il faut apprendre à connaître ses limites, les respecter et les accepter.»

Ne jamais céder à la violence

Qu’elle soit physique ou verbale, toute forme de violence risque de provoquer de profondes insécurités chez les enfants, qui peuvent conduire à des troubles psychologiques à l’âge adulte. Si par malheur, la limite de la violence devrait être franchie, il est important que les parents s’excusent auprès de l’enfant concerné: «Une éducation sans erreurs n’existe pas et la plupart des enfants pardonnent volontiers si l’attitude est la bonne.»