Je l’aime, mais j’ai de la peine à le supporter…
«Je ne supporte pas mon enfant… mais je l’aime plus que tout au monde !». Voilà un sentiment que certains parents éprouvent mais peinent à reconnaître. Difficile d’avouer qu’on ne supporte plus la «chair de sa chair». Ce type de trouble de l’attachement parental est répandu. Reconnaître qu’on ne supporte plus l’un de ses enfants peut alors être mal vu dans une communauté où la transmission de valeurs familiales est un principe fondamental. Du côté des parents, ce sentiment tabou dit plusieurs dysfonctionnements comme une fatigue passagère, qu’elle soit morale ou physique. Il peut aussi révéler un manque de fermeté dans la manière d’exprimer les règles de vie quotidiennes, les conjoints devant s’accorder et les énoncer clairement, sans hésitation.
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