Skip to content

Leur fils a fugué et sombré dans la drogue

© Alliance Presse
Annette et Bertrand ont vécu une des épreuves les plus douloureuses pour des parents, celle de voir leur fils aîné s’enfoncer dans la drogue. Aujourd’hui, après une traversée du désert de quinze ans, celui-ci s’en est sorti et la relation familiale est restaurée.
Sandrine Roulet

«Je hais mes parents» : c’est le message laissé par Sylvain* lorsqu’il quitte la maison à quatorze ans. Ne supportant plus son milieu familial ni l’école, l’ado disparaît dans la nature sans dire ni où il va, ni avec qui.
Deux ans auparavant, Sylvain a commencé de fumer des joints en cachette. A l’époque, la famille habite près d’une scène ouverte de la drogue à Zurich, autour de laquelle gravite un millier de jeunes. Le comportement de Sylvain étant de plus en plus difficile, ses parents ont le sentiment de perdre le contrôle : «Nous ne savions pas que faire ni à qui en parler. Le défi était de préserver les deux autres frères, de maintenir une vie de famille plus ou moins normale tout en parant au plus pressé.»
Puis leur aîné touche aux drogues dures. Des psychologues et éducateurs spécialisés s’efforcent de comprendre la situation et de conseiller les parents. Sans aucune amélioration. «La situation s’était dégradée de jour en jour ; la relation était cassée. Sa fugue n’a pas été une surprise, mais une rupture violente», analyse Bertrand*. De son côté, Annette* ressent un fort sentiment d’échec.

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Publicité