Skip to content

Mon fils me dépasse

Retrouvez la chronique de Sandrine Roulet

Je savais bien que «ça» arriverait un jour, mais «ça» m’a quand même fait bizarre : mon fils vient de me dépasser, point de vue taille, il s’entend. «Pas difficile», diront ceux qui me connaissent (et oui, je ne suis pas bien grande) ! Mais quand même… Dire que je me rappelle de sa naissance comme si c’était hier ! Son joli teint mat me faisait dire, amusée, qu’il avait dû faire du solarium dans mon ventre.
De retour à la maison, il a fallu affronter les maux de ventre de la huitième merveille du monde. Ah, les coliques… Mon mari et moi avions fini par trouver une technique de bercement efficace : faire l’ascenseur en pliant les genoux et en se relevant. Sympa pour les cuisses ! Et puis, il y a eu cette allergie au premier lait en poudre. Direction les urgences pédiatriques ! Pendant un an et demi, terminé le lait et tous ses dérivés.
Mais quelle fierté lorsque, vers dix mois et demi, fiston s’est levé tout seul en se tirant à son boulier. Et avec quel enthousiasme avons-nous encouragé ses premiers pas ! Sa première course d’école ? Je lui avais mis un tee-shirt rouge pour que les éducatrices ne le perdent pas. C’est avec des larmes aux yeux que je l’ai laissé s’éloigner… Et ces vacances dans la Drôme où il a fallu lui raccommoder la tête à deux reprises ?
Quand on dit qu’élever un enfant, c’est du sport ! Il faut savoir concilier les qualités d’un coach, d’un psychologue et d’un infirmier tout à la fois ! Mais quel privilège de voir grandir son enfant ! Et même si je reste un peu nostalgique, je peux regarder l’avenir avec confiance. C’est dans la logique des choses que les enfants dépassent leurs parents, et pas seulement en taille. Tu seras bientôt un homme, mon fils.

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Publicité