Cultiver l’hospitalité
Les familles qui ne partent pas en vacances savent que chez Cécile et Emmanuel, la piscine est toujours prête à accueillir du monde les week-ends d’été. Un ou deux enfants qui s’ennuient dans le béton des cités restent même parfois quelques jours pour goûter à un peu de nature. Les âmes solitaires y trouvent un lieu chaleureux de discussion et de rencontre.
S’ils ont une perception commune de l’hospitalité, Cécile et Emmanuel agissent tous deux en réaction à leurs propres cultures familiales. Le terreau éducatif y est en effet pour beaucoup, selon qu’on a eu des parents ouvrant facilement leur porte ou pas. Quoi qu’il en soit, «l’esprit d’hospitalité peut s’apprendre et se cultiver si on en a envie», assure Cécile. Et de préciser qu’il existe différentes formes d’hospitalité: inviter des gens qu’on aime ou des inconnus, le faire pour le temps d’un café, d’un repas, de quelques jours ou d’une période plus longue, ce n’est pas la même chose!
«Si on est timide, on peut commencer avec des gens qu’on apprécie et sur des périodes courtes. Les bonnes expériences encouragent!» raconte Cécile. Elle se souvient que les enfants en ont parfois eu assez de voir défiler du monde à la maison. Cela a poussé les parents à établir une règle: «Si on invite, il faut que tout le monde soit d’accord, sinon c’est trop pénible pour celui qui n’en a pas envie.»
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