Critiquer l’autre, c’est le maudire

Quand Pierre et Anne sont en société, ils se lancent systématiquement des piques. Reproches réciproques et dénigrements vont bon train. L’humiliation publique prend un goût de trahison et surajoute à la blessure de l’amour-propre.
D’où vient cette facilité à dire du mal de son conjoint, à souligner, devant autrui, défauts et manquements? Quel en est l’intérêt? Solder un règlement de compte? Se faire valoir au détriment de l’autre, à la recherche, dans un public otage, d’alliés à la plainte, de complices à la critique?
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