Quitter le nid… pour en créer un nouveau
Le week-end prochain, nous rentrerons à la maison, dit Nolwenn à son amie Vanessa.
– A la maison? intervient Manuel, tu veux dire chez tes parents!
– Oui, en Bretagne.
- Pour moi, la maison, c’est ici, c’est chez nous! insiste-t-il.
– Oui, mais ici c’est juste un deux-pièces qu’on loue. Tu vois bien ce que je veux dire, la maison, c’est là où j’ai encore mes affaires, mes souvenirs d’enfance, etc.
– Ok, à Quimper, c’est la maison de ton enfance. Mais quand tu dis «je rentre à la maison» pour parler de là-bas, ça me fait mal.
– C’est juste une expression! C’est sorti tout seul! Tu ne vas pas en faire une histoire non?
– Si, parce que j’ai envie que ce soit ici ta maison, avec moi. C’est ici que l’on vit tous les deux. C’est là que l’on mange, que l’on dort.
– Ça c’est l’aspect pragmatique, minimise Nolwenn.
– Ça va plus loin! C’est là où j’aimerais que tu te sentes bien, heureuse, en sécurité.
– Oh, ironise Vanessa, te voilà bien sentimental.
– Il ne s’agit pas de sentiment mais de symbole, proteste Manuel.
– Quel symbole? interroge Vanessa, qui s’immisce dans la conversation.
– Celui du couple. De notre couple. Pour moi, il est vraiment important que notre couple ait sa stabilité dans un lieu défini, qui soit reconnu comme notre «chez nous».
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