Football, métier à haut risque pour les familles
Rencontrer Fabio Celestini pour bavarder football, c’est avoir l’assurance de repartir enrichi après un entretien passionné et enthousiasmant avec le disert entraîneur du FC Lausanne-Sport. S’asseoir et évoquer la famille avec lui, c’est découvrir la trajectoire cabossée d’un homme sensible et droit, à qui le destin n’a pas toujours souri, malgré le strass et les paillettes de l’une des plus jolies carrières que le football helvétique ait connues.
Père de famille divorcé et remarié, l’ancien international suisse est passé par tous les états d’âme entre un premier mariage parti à vau-l’eau (et ce malgré son abnégation pour tenter de le sauver ) et l’arrivée fortuite dans sa vie d’un nouvel amour, avec lequel il a entamé un processus de reconstruction aussi idyllique qu’inespéré.
Touchant, à fleur de peau, Fabio Celestini s’est livré, sans fausse pudeur ni excès de sentimentalisme, sur un sujet qui lui tient à cœur, celui de la famille et de sa complexité dans un microcosme du football où tout se passe encore plus vite que dans la vie du commun des mortels. Là où gloire, passion extrême, surexposition médiatique lessivent et essorent des âmes souvent mal préparées à l’intensité de leur destin. Interview.
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