Simon Romang, ou l’art d’explorer l’humour du jeune père
Avec «Charrette» d’abord, avec «Poussette» ensuite, la famille tient le haut du pavé de vos spectacles solo. Pourquoi ce choix thématique?
Le premier choix thématique, c’est un choix d’efficacité. Un ami m’a encouragé à imaginer un spectacle sur ma famille. «Vous êtes fous; ça va faire rire les gens!», m’avait-il lancé. Et c’est vrai que chez nous, c’était particulier. On avait le droit de tout faire. Ma maman, très optimiste avait une philosophie: dire oui le plus souvent possible.
Elle est très présente dans le premier spectacle, mais tout autant dans le second. Elle est devenue un personnage, qu’on peut apprécier. Tout le monde a envie de la rencontrer.
Quant à «Poussette», ce thème s’est imposé comme une évidence. Marie-Claire Mermod, directrice du Casino de Rolle, en Suisse, m’a dit: «Je vais programmer ma dernière saison. Simon, t’es un gros coup de cœur. Prépare-moi un nouveau spectacle!» Peu après, ma compagne est tombée enceinte. Le sujet a déjà bien été traité, mais ce qui m’a convaincu, c’est qu’on l’a écrit à deux, Florence Annoni, la femme avec laquelle je partage ma vie, et moi.
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