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Choisir un conjoint, plus facile à dire qu’à faire

© Istockphoto
Que l’on soit indécis, exigent, blessé ou patient, le choix du conjoint est souvent vécu comme une pression, tant la décision est importante. Pistes de réflexion.

Qui n’a jamais rêvé de tomber sur le grand amour, la bonne personne du premier coup? Lors de la recherche d’un conjoint, il est nécessaire de bien se connaître soi-même pour être prêt: suis-je au clair avec mes attentes et mes frustrations? Est-ce que mes blessures sont guéries? Saurai-je faire la différence entre attachement, amour et peur de la solitude?

S’engager… au bon moment!

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Vanina a vingt-sept ans. Elle s’est mariée il y a deux ans et raconte: «Quand j’ai rencontré celui qui est devenu mon conjoint, j’étais en pleine remise en question! Il me plaisait mais je devais partir en mission humanitaire pendant neuf mois au bout du monde, un voyage dont je rêvais depuis toujours, et qui a contribué à ma construction personnelle. Quand je suis rentrée, les circonstances de la vie nous ont rapprochés à nouveau. C’est seulement à ce moment-là que j’étais prête à être moi-même pour apprendre à le connaître lui. Je pense qu’avant de partir, je n’aurais écouté que ma peur de me retrouver toute seule et je me serais engagée avec lui pour les mauvaises raisons.»

Pour ceux qui vivent une vocation, une passion ou un idéal de vie, il n’est pas envisageable de transiger sur ce qui fait le cœur de leur existence.
Olivier a rencontré sa femme après ses quarante ans. «Il était important pour moi que la foi soit au centre de sa vie, parce que pour moi, c’est toute ma vie. J’étais prêt à attendre le temps qu’il fallait!» s’amuse-t-il aujourd’hui. «Quand j’ai rencontré Clara, oui, j’avais peur de me tromper. Je n’ai pas eu de grandes révélations, mais elle me plaisait et je n’avais pas d’alertes rouges qu’aurait pu me donner mon entourage, mais plutôt des encouragements de personnes extérieures. Non pas que l’avis des gens fasse tout, mais il me semblait important ne pas faire tout tout seul.»

Olivier et Clara expliquent qu’ils se sont crées des occasions avec divers contextes relationnels - en famille, entre amis, dans des lieux nouveaux - pour apprendre à se connaître et se donner le temps de s’observer l’un l’autre. Et quand la confiance et la complicité se sont installées en chemin, le moment était arrivé d’évoquer les sujets plus délicats.

S’engager… pour les bonnes raisons!

Paul et Léa, se souviennent quant à eux du rôle qu’ils ont secrètement endossé à leur rencontre: «Elle était fragile, sortait d’une histoire douloureuse, je voulais être celui qui pourrait lui faire oublier toute cette peine.» «Paul était brillant, tourné vers les autres, généreux, je voulais l’admirer». Alors lorsque Léa a commencé à guérir et que Paul a montré des faiblesses, ils ne se sont plus reconnus. Ils se sont rendus compte que ce qui les a liés - leurs rôles de soignant et d’admiratrice - a fini par les éloigner l’un de l’autre.

Finalement, avant même de chercher à se plaire, de tester notre compatibilité, il est nécessaire de décider d’être vrais avec nous-même et avec l’autre, comme un préalable requis pour toute relation.

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