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Entre fantasmes et réalité

© Istockphoto
Le haut potentiel (HP) ou haut potentiel intellectuel (HPI) n’est pas qu’un simple phénomène de mode. Notre dossier se penche sur les différentes formes de HP et ses conséquences sur l’enfant, l’adulte et le couple.
David Nadaud

«De mon temps, on ne se posait pas ce genre de question!» Pas besoin de remonter au siècle dernier pour se rendre compte que l’on ne se posait pas beaucoup de questions sur les personnes à haut potentiel intellectuel dans le passé. Aujourd’hui, enfants et adultes sont toujours plus nombreux à être diagnostiqués comme tels.

La question de la surdouance a certes suscité plusieurs initiatives dès la Grèce antique, puis au Moyen-Age ou à la Renaissance, avec une éducation adaptée au potentiel. Dès le début du 20e siècle, l’échelle métrique de l’intelligence développée par Afred Binet et Théodore Simon devait identifier dans la foulée les enfants victimes d’un retard mental. Leurs travaux ont mis en lumière une catégorie d’enfants dits «trop intelligents». C’est en 1912 qu’apparaît la notion de quotient intellectuel (QI).

Mais ce n’est qu’au début des années 70 que l’équivalent du ministère de l’Education aux Etats-Unis définit la notion de «surdoué». Et c’est en 2002 que la question s’invite officiellement dans les salles d’école en France, dans les cabinets de psy et jusque dans les familles.

Dossier: Une génératIon de HP
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