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Des cadeaux par milliers

Noémie Suter
© DR
Chronique: Mon petit grain de sel
Noémie Suter

Ça y est, Noël est passé. Il reste les souvenirs des moments partagés et des cadeaux. Ceux qu’on a reçus et ceux qu’on a offerts. Ceux qui nous ont fait si plaisir et ceux qui nous ont moins plu, mais dont on peine à se séparer. Les présents emballés avec soin et ceux tendus d’une main, sur le pas de la porte.

Derrière un cadeau, il y a toujours une intention: celle de faire plaisir, de dire à une personne que nous l’apprécions. Le langage des cadeaux, c’est de dire: «Notre relation m’est précieuse.» Une noisette emballée par un enfant pourra avoir autant de valeur qu’une perle: elles disent toutes deux: «Je t’aime.»

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Alors même s’il y a des cadeaux qui ne nous ont pas plu et que certains que nous avons nous-mêmes offerts ont déçu, nous pouvons garder dans nos coeurs le vrai cadeau reçu à Noël. Celui de Dieu nous disant: «Je vous aime!» A travers le petit corps d’un nouveau-né: Dieu nous rejoint dans toute notre humanité. Couché dans la paille, il reçoit pourtant les cadeaux les plus onéreux de sages d’Orient et l’adoration des bergers. Son amour n’est plus réservé à un peuple choisi: il s’adresse à la Terre entière. Il s’adresse à moi. Que vais-je en faire? Le poser poliment sur une étagère, sans même le déballer? Ou l’ouvrir avec l’impatience d’un cœur d’enfant?

J’aimerais, durant cette nouvelle année, retrouver la passion de la relation avec un Dieu d’amour qui m’apprend chaque jour à ouvrir les yeux sur les cadeaux qui m’entourent. Ceux que l’on oublie: la santé, la beauté de la nature, le moment présent. Et ne pas attendre Noël prochain ou un anniversaire pour dire à ceux qui m’entourent que je les aime!

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