La patience suppose d’accepter les imperfections d’autrui. Naturellement, nous aimerions que les autres soient aussi bien que nous (ou aussi bien que nous pensons l’être…), aussi ponctuels que nous, aussi organisés que nous. Mais la réalité, c’est que les êtres humains ne sont pas des machines. Le reste du monde ne se plie pas à nos priorités ; notre ordre du jour n’est pas celui de tout le monde. Cela est particulièrement important à retenir pour les couples. Dans une relation amoureuse, la patience implique de s’accommoder des erreurs du conjoint et de lui accorder la liberté d’être différent de nous.
Quelle est la dernière fois où vous vous êtes montré impatient avec votre conjoint? Votre impatience provenait-elle du fait qu’il/elle n’avait pas répondu à vos attentes? Je pense que ce n’est pas par hasard si les écrits bibliques faisaient déjà un lien entre humilité et patience (Ephésiens 4, 2). Quand nous sommes humbles, nous saisissons que le monde ne tourne pas autour de nous et que ce n’est pas nous qui fixons les normes de comportement. Et si nous adoptons cette tournure d’esprit, nous serons beaucoup moins enclins à l’impatience.
Dans l’ode à l’amour bien connu de la Bible, il est dit : «L’amour est patient, l’amour est bon» (1 Corinthiens 13, 4). Si par impatience vous vous en prenez à celui que vous aimez, l’amour exige que vous présentiez des excuses et que vous vous corrigiez. Travaillez à être plus patient dans votre vie de couple.

Gary Chapman est l’auteur du best-seller Les langages de l’amour (éd. Farel). Dans Méditations quotidiennes pour le couple (éd. Farel), il propose aux couples de prendre quelques instants chaque jour, pour réfléchir ensemble à un aspect de la vie à deux, comme celui proposé ci-dessus.

Magazine Family

Article tiré du numéro Family, 2/2012

Commander S’abonner