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Un enfant est différent, la fratrie le ressent

© Alliance Presse
Alors que Gregory avait douze ans, une hyperactivité a été diagnostiquée chez lui. Elle a affecté sa scolarité et ses relations avec les autres. De deux ans sa cadette, sa sœur Léa était, elle, à l’aise dans ses différents apprentissages. Pourtant, en repensant à cette période, elle se rappelle avoir parfois ressenti de la tristesse face à la situation de son frère.
Sandrine Roulet

Et à l’école, elle devait faire face aux remarques méchantes d’enfants qui dénigraient Gregory. «Je me demande si mon caractère discret et un peu timide n’est pas lié à ce que j’ai vécu», s’interroge Léa.
Avoir un frère ou une sœur présentant ce type de particularité déteint sur les relations fraternelles, qu’il s’agisse d’une difficulté liée au développement, d’un handicap ou d’une maladie. «Les situations familiales varient considérablement selon le rang de l’enfant handicapé ou malade, le type d’affection dont il est atteint, sa gravité et l’âge des autres membres de la fratrie», précise le pédopsychiatre Marcel Rufo dans un chapitre qu’il consacre à cette thématique dans Frères et sœurs, une maladie d’amour (éd. Fayard).

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