Un enfant est différent, la fratrie le ressent
Et à l’école, elle devait faire face aux remarques méchantes d’enfants qui dénigraient Gregory. «Je me demande si mon caractère discret et un peu timide n’est pas lié à ce que j’ai vécu», s’interroge Léa.
Avoir un frère ou une sœur présentant ce type de particularité déteint sur les relations fraternelles, qu’il s’agisse d’une difficulté liée au développement, d’un handicap ou d’une maladie. «Les situations familiales varient considérablement selon le rang de l’enfant handicapé ou malade, le type d’affection dont il est atteint, sa gravité et l’âge des autres membres de la fratrie», précise le pédopsychiatre Marcel Rufo dans un chapitre qu’il consacre à cette thématique dans Frères et sœurs, une maladie d’amour (éd. Fayard).
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