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Un Aragorn sommeille en toi

Le choix affectif se fait au départ par les nouveaux conjoints, tandis que pour les enfants, c’est une recomposition imposée qui peut se révéler difficile. Mais celle-ci réserve aussi de belles surprises.
David Métreau

On entend régulièrement parler ces dernières années de masculinité toxique par opposition à une masculinité positive. Ces expressions, héritées de la psychologie et des études sur le genre ont davantage émergé avec le phénomène #MeToo et cela, le plus souvent dans la bouche des femmes. Si les définitions ne font pas consensus, elles traduisent deux perceptions diamétralement opposées de la manière d’être un homme. A gros traits, la masculinité toxique se caractérise par une promotion de la violence, de la force physique et le refoulement des émotions quand la masculinité positive laisse de la place au dialogue, à la nuance et à une certaine fragilité.
Dans les faits, cette opposition force contre fragilité n’est néanmoins pas totalement satisfaisante. En effet, un homme peut être positif dans sa force ou être toxique dans sa faiblesse. L’enjeu est ailleurs. Il est évidemment dans le rapport aux autres et particulièrement envers les personnes réputées plus faibles: femmes, enfants, autres hommes, personnes âgées ou en situation de handicap.

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