Skip to content
Contenu sponsorisé par

Un sourire plus puissant que le harcèlement

Le SEL
Une petite fille remarquable

Êtes-vous prêts à voyager ? On prend l’avion, destination : le Guatemala. On remonte le temps, pour aller rencontrer Polet, une petite fille de 3 ans à l’époque. Sa maman, Maribel, vient tout juste de prendre un poste en tant qu’institutrice, car son papa a eu un grave accident du travail. S’il n’a finalement pas perdu sa jambe, il a malheureusement perdu son emploi. Il essaie d’en trouver un nouveau, mais personne ne veut l’embaucher à cause de son handicap.

Sa mère l’emmène donc avec elle à l’école, car elle n’a pas les moyens de la faire garder. Alors qu’elle n’est même pas inscrite en classe, Polet retient rapidement l’attention du directeur de l’établissement. D’abord, grâce à sa personnalité enthousiaste et son sourire contagieux. Mais également grâce à son intelligence et son désir d’apprendre. Il lui propose alors une bourse qui couvrirait tous ses frais de scolarité. Polet devient rapidement une des meilleures élèves de sa classe.

Publicité

À la même période, le personnel du centre d’accueil de Compassion (partenaire du SEL pour le parrainage d’enfants) remarque cette petite fille qui commence à venir à l’Église avec ses parents. Ils savent que la situation de la famille est délicate, dû à la perte d’emploi du père. Ils proposent alors d’inscrire Polet au centre d’accueil, afin d’aider la famille et de lui donner l’occasion de jouer avec des enfants de son âge. Une chose est sûre, avec son grand sourire et sa joie de vivre, Polet ne passe jamais inaperçue.

Une adolescente en souffrance

Polet a maintenant quinze ans. Grâce à sa bourse, elle continue d’aller à l’école et de se faire remarquer par ses bonnes notes. Mais ses amis s’appliquent plutôt à faire la fête et à boire de l’alcool, ce qui ne correspond pas aux repères qu’elle a reçus du  centre d’accueil et de son Église. Elle n’est pas à l’aise avec ces soirées qui dégénèrent systématiquement et veut simplement faire ce qui plaît à Dieu. Elle essaie d’en parler à ses amis, mais ils ne veulent pas l’écouter et commencent à la rejeter.

« Ils se sont mis à me traiter d’ordure, parce que je ne voulais plus aller à leurs fêtes. Ils me disaient constamment que je n’avais aucune chance de m’en sortir dans la vie », témoigne-t-elle aujourd’hui. Ces mots durs la blessent profondément et le sourire de Polet s’efface un peu plus à chaque insulte.

« Mes camarades n’arrêtaient pas de m’humilier. Une des éducatrices au centre d’accueil voyait combien ça m’affectait. Je me souviens de ses mots d’encouragements : « Ne te laisse pas abattre, Polet. Bas-toi pour tes rêves, même s’il y a des obstacles sur le chemin. » Ces mots m’ont aidée à tenir quelques mois mais ce harcèlement me pesait de plus en plus. »

À bout de force, physiquement et mentalement, à quinze ans, son corps la lâche, et Polet fait une crise cardiaque. Elle survit, mais la moitié de son corps reste paralysée.

« Alors qu’à quinze ans, toutes les filles ne rêvent que de fêter leur quinceñera*, moi, mon corps mourait. Les médecins disaient que je resterais dans un état végétatif toute ma vie. Ou alors que je mettrais à peu près deux ans pour regagner ne serait-ce qu’un peu de mobilité. »

Cet événement l’affecte énormément et l’entraîne vers la dépression. Elle prie : « Pourquoi m’as-tu enlevé mon sourire, Seigneur ? J’adore sourire à tout le monde et me faire de nouveaux amis. Redonne-moi mon sourire, je t’en supplie, pour que je puisse parler de toi aux gens autour de moi. »

Ses parents sont également très affectés par l’état de leur fille. Elle, au caractère si enjoué, est désormais à moitié paralysée. Ce qui l’empêche de voir, se lever ou manger correctement. Mais surtout, cela l’empêche de sourire.

Ils se soucient également des coûts que représente sa prise en charge à l’hôpital et sa rééducation, alors que leur situation financière est déjà précaire. Heureusement, le centre d’accueil de parrainage leur propose de prendre en charge une partie des frais.

Une inspiration vivante

Au bout de quelques temps, Polet se souvient des versets appris au centre d’accueil et redevient convaincue que Dieu a un plan pour elle. Elle commence à changer d’attitude. Sa prière se transforme en : « Seigneur, fais ta volonté et pardonne-moi pour ma mauvaise attitude, car je crois que tu me fais traverser tout ça pour une raison. »

Quelques jours plus tard, alors qu’elle se rend à une séance de rééducation, elle rencontre une femme dans la rue qui lui demande ce qui lui est arrivée. Polet lui raconte. Elle lui assure fermement que tout est entre les mains de Dieu et qu’elle s’en remettra complètement. La femme est impressionnée par la foi de Polet et lui propose de payer l’intégralité de ses frais médicaux. Même sans sourire, Polet continue de toucher les cœurs autour d’elle.

« Grâce à mon arrêt cardiaque, j’ai pu témoigner de l’amour de Dieu auprès de beaucoup de personnes. » Elle continue d’étonner son entourage en retrouvant toute sa mobilité au bout de deux mois, plutôt que les deux ans initialement prévus par les médecins.

Grâce à son rétablissement rapide, Polet retourne à l’école, rattrape son retard et obtient même une bourse qui lui permet de poursuivre des études à l’université. Aujourd’hui, Polet est en deuxième année de licence en Marketing. Elle souhaite devenir un porte-parole pour les enfants en situation de pauvreté et victime de harcèlement. Et surtout, elle continue à partager son sourire et l’amour de Dieu avec le monde.

Cliquez ici pour en savoir plus sur le parrainage d’enfants avec le SEL.

Publicité