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Nos grands-parents partent à l’étranger, entre inquiétudes, ennui et renouveau

© Istockphoto
Ces seniors qui partent vivre leur retraite à l’étranger ou qui ont le goût du voyage sont de plus en plus nombreux. Pour leurs enfants et petits-enfants, la distance peut être vécue comme un véritable soulagement mais peut rapidement tourner au cauchemar quand un accident survient. Témoignages.

C’est un fait de société: les générations seniors, dans le monde occidental, sont devenues globetrotteuses. Mais leurs escapades ne se restreignent plus toujours à quelques sauts annuels dans des destinations bien connues. De fringants sexagénaires et septuagénaires quittent chaque jour la Suisse ou la France pour «prendre leur retraite à l’étranger». On recenserait ainsi plus de 600 000 retraités français dans ce cas. Sont privilégiées les contrées du sud européen (Portugal, Espagne, Grèce, Croatie), le Maghreb, ou encore la Thaïlande, l’Ile Maurice, Bali voire le Sénégal. On y recherche un climat plus doux l’hiver et aussi un mode de vie plaisant à un coût moindre, sans oublier l’accès facilité à des services domestiques. Une culture du respect dû aux personnes d’un certain âge n’est pas non plus à dédaigner.

Ils veulent changer d’air

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«Quand mes parents se sont installés en Tunisie à la retraite de mon père, je me suis sentie soulagée. Débarrassée du sempiternel repas familial du dimanche, avec ses viandes grasses», rapporte Sabine, trente-deux ans, célibataire et végétarienne. Ainsi, pour certains enfants devenus adultes, solos ou en couple, la distance avec les proches a des avantages. José, trente-huit ans, confiera se disputer moins souvent avec sa compagne depuis que sa belle-mère vit dans les Préalpes avec son époux. «Ses critiques sur notre façon d’élever nos jumeaux m’exaspéraient!», renchérit cet habitant du nord de la France.
Selon un récent sondage Ipsos, près d’un quart des quinquagénaires envisageraient de changer de région ou de pays, alors que la génération des baby-boomers gonfle ou risque de gonfler de 40% d’ici 2030, soit la tranche d’âge des plus de soixante ans. Parfois, ce sont les grands-parents qui choisissent de se rapprocher d’un de leurs enfants ou d’un aïeul et ré-occupent une antique maison de famille.

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Les sujets qui fâchent

Lors des rencontres et des repas avec sa belle-famille, surtout quand on ne se voit pas souvent, un avis différent peut vite créer des tensions. Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans sa bouche…

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