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Toucher un héritage… et tous les liens qu’il nous impose

© Istockphoto
Lorsqu’un couple reçoit l’héritage d’un défunt, plusieurs options s’offrent tout à coup aux conjoints. Peu importe le montant reçu, dialogue et considération du lien affectif familial s’imposent. Une occasion de réfléchir aux valeurs que l’on souhaite transmettre à la génération suivante.

«J’ai reçu un petit pécule à la mort de mon oncle, mais ce n’est pas fait pour combler les fins de mois. Je ne veux pas que cela parte en fumée parce qu’on gérerait mal nos dépenses. Non, c’est pour un projet plus constructif…», commence Johan. Un héritage, c’est souvent un apport financier d’une certaine importance, bien supérieur à un salaire mensuel. L’ampleur de la somme pose de façon implicite la question du projet: petite ou grosse cagnotte, qu’allons-nous en faire?

Mon héritage… notre héritage?

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Chacun peut avoir son idée… et les tempéraments vont se dévoiler. L’un voudrait rembourser un crédit. L’autre en profiterait bien pour renouveler l’électroménager de la maison. «Et pourquoi pas une nouvelle voiture? J’ai toujours rêvé d’une belle berline», s’interroge André. «Ah, non», s’oppose Clara, «c’est quand même mon héritage et cela ne m’intéresse pas du tout de le voir investi dans une voiture.» Qui dit héritage familial, dit lien avec la famille d’origine de l’un des membres du couple. Même pour un couple marié selon le régime de la communauté aux acquêts (sans contrat de mariage), celui qui hérite peut se sentir propriétaire de ce bien et revendiquer le choix de son usage. Au risque de surprendre son conjoint qui a l’habitude de considérer que tout est en commun. Est-ce pour autant une attitude égoïste, ou une défiance par rapport au conjoint? Sans doute pas! Cette réaction est due au sens caché de l’héritage.

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