Jusqu’à quel âge «forcer» un enfant à aller à l’Eglise?
«Je ne savais pas comment je partagerais concrètement ma foi auprès de mes enfants», confie Marie, la cinquantaine, divorcée et mère de trois enfants. «Je savais juste qu’il était important d’être engagé soi-même. J’ai toujours pensé que c’était plus touchant qu’un discours.» Peu avant ses dix-huit ans, son aîné est devenu récalcitrant. «Il a commencé à faire des histoires, à trouver des excuses, à vouloir rester au lit. Cela impacte mon propre engagement, car je vais vouloir rester avec lui au lieu d’aller à l’Eglise.» S’est-il senti «forcé»? Ses sœurs de quinze et seize ans répondent par la négative: «On a toujours été encouragées à aller à l’Eglise, même si on sent qu’on est un peu plus libres de choisir maintenant. Pour nous, c’est important d’y aller, on le fait de manière volontaire.» Jade, seize ans, reconnaît cependant qu’elle commençait à s’ennuyer. Elle a récemment décidé de fréquenter une autre Eglise, où elle retrouve plus de jeunes de son âge.
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