En famille, vivre une aventure Laudato Si

La Maison de l’Ermitage, à Versailles, concentre plusieurs types et modalités d’activités. Elle accueille une trentaine de personnes, dont certaines avec des enfants scolarisés, organise des journées solidaires, offre des services de domiciliation, accompagne les personnes en situation de précarité… Elle propose aussi des cycles de formation dédiés à divers publics (jeunes, couples, veufs, personnes en recherche spirituelle), loue des locaux, propose des hébergements ponctuels, et, ne l’oublions pas, offre une vie communautaire des personnes engagées dans la pastorale locale de Fondacio, au siège national, voire international du mouvement.
Un choix de vie alternatif qui fait du bien
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«Depuis notre arrivée, une forte coloration écologique s’est aussi déployée. L’Ermitage est devenu Tiers-lieu Laudato Si “engagé pour l’humain et pour la terre”. On y prend soin autant de chacun et de chacune que de la planète, suivant les enjeux sociaux et techniques de la transition écologique», explique Benoît.
Et les confinements y ont aidé… Un «mandala potager» (photo) collaboratif a surgi dans le parc: lieu de production (les divers légumes sont cuisinés pour tous) comme de beauté conviviale – une table en son centre, entourée de fleurs, accueille 8 personnes. Poulailler, gestion de l’eau et des déchets, entretien écoresponsable, chantiers collaboratifs… Tout le monde y trouve sa place. «Une grâce, sourit Lucie, quand les temps de transports en région parisienne et la vie urbaine freinent les investissements motivants, et aérés!»
D’autant que des relais bénévoles opèrent, tels des spécialistes de la permaculture qui supervisent le mandala avec une équipe.
Le couple et la petite famille a son intimité et son repos, une connivence qui irrigue la vie, à tous les échelons.
Il y a bien sûr des écueils: mesures sanitaires mal vécues ou peu suivies, inflation (énergétique surtout) succédant aux annulations Covid, deuils et départs impromptus, méandres de la politique migratoire, incertitudes sociétales…
Mais Benoît et Lucie sont formels: «Vivre de la Providence (grâce à un réseau de parrains et marraines de mission), voir que des choses seront données au fur et à mesure, goûter la richesse des rencontres et la puissance des expériences, prier ensemble, c’est passionnant…» A défaut d’être toujours confortable!
