Et si la clé de la générosité se cachait… dans le budget?
Dans Biens, Richesses et Argent (éd. JEM), Craig Hill et Earl Pitts utilisent le concept du cercle fermé pour aborder les principes de gestion d’une vie financièrement équilibrée. Ils recommandent de lister pendant trois mois tous les revenus, issus de salaires ou non, et toutes les dépenses, même en espèces, selon qu’elles sont des obligations (loyers, impôts, etc.), des nécessités (courses, éducation, soins, etc.) ou des désirs.
Comment savoir si on a «assez» d’argent?
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Avoir «juste assez» n’est pas un objectif, car cela limite notre capacité à être généreux. De l’autre côté, «avoir trop» est un fardeau qui peut conduire à la peur de manquer. Alors, que signifie «avoir assez»? Schématiquement, cela signifie avoir fermé son cercle. Selon Craig Hill, le budget n’est pas un carcan qui enferme mais «un repère qui permet de mesurer le chemin parcouru avec l’argent en un certain laps de temps». L’addition des dépenses listées permet d’avoir une vision juste des nécessités du foyer.
Équilibrer obligations, nécessités et désirs
Pour qu’un budget soit efficace, les deux auteurs proposent de lister en colonnes les obligations, les nécessités et les désirs. Le montant des désirs, divisé par douze, est considéré comme un investissement; les dettes sont des obligations. En couple, demandez-vous si ces montants sont raisonnables ou doivent évoluer. Les obligations étant fixes, les nécessités et les désirs deviennent ainsi des variables d’ajustement.
Quand le montant de chaque colonne est défini, le cercle est fermé et le budget établi. Mais il peut être amené à évoluer selon les changements de situation ou au moins une fois par an. Un cercle fermé autorise de la souplesse: des besoins accrus en santé peuvent s’ajuster par des économies dans une autre colonne tant que le total n’est jamais dépassé, et le budget permet ainsi de prendre conscience que nous travaillons pour donner, pas pour acheter.