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L’actualité du couple et de la famille

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Selon un sondage commandé par le Regroupement pour la Valorisation de la Paternité, les familles canadiennes sortiraient renforcées de la période de pandémie. Près de trois parents canadiens sur quatre ont vu un changement positif dans le temps passé avec leurs enfants. La moitié d’entre eux jugent que les relations avec leur(s) enfant(s) se sont améliorées. Le taux est encore plus élevé parmi les parents d’enfants de moins de cinq ans. Enfin, 40% des parents jugent que leur compréhension des besoins des enfants s’est améliorée. Deux tiers des Canadiens sondés sont confiants pour l’avenir. Ils jugent que cette amélioration sera durable.

La pandémie a renforcé les familles au Canada

Selon un sondage commandé par le Regroupement pour la Valorisation de la Paternité, les familles canadiennes sortiraient renforcées de la période de pandémie.
Près de trois parents canadiens sur quatre ont vu un changement positif dans le temps passé avec leurs enfants. La moitié d’entre eux jugent que les relations avec leur(s) enfant(s) se sont améliorées. Le taux est encore plus élevé parmi les parents d’enfants de moins de cinq ans. Enfin, 40% des parents jugent que leur compréhension des besoins des enfants s’est améliorée. Deux tiers des Canadiens sondés sont confiants pour l’avenir. Ils jugent que cette amélioration sera durable.

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Ce sondage comporte un revers de la pièce. En effet, 20% des parents confessent avoir été confrontés à une détresse psychologique, une anxiété ou un stress accru depuis le début du confinement.

Enfin, les conjoints ne sont pas du même avis sur tout. 75% des pères jugent que le partage des tâches a été équitable, contre 50% des femmes.

En France, un sondage IFOP indique qu’un couple sur dix souhaite «prendre ses distances» après cette période éprouvante. 4% envisagent sérieusement la rupture. Après une vague de divorces en Espagne, la France connaîtrait-elle la même tendance? Il est trop tôt pour le dire. Toujours est-il, selon ce sondage, les jeunes couples ont été plus touchés et sont les plus menacés par une rupture ou un divorce. Le confinement a clairement accentué et clarifié des situations de souffrance conjugales.

Le mariage pour tous et la PMA pour toutes

Le 11 juin, la Chambre du peuple du parlement suisse a voté à une très large majorité le mariage pour tous ainsi que lʼaccès à la procréation médicalement assistée (PMA), grâce au don du sperme pour les couples de lesbiennes.

Le projet de loi doit être validé par la Chambre des cantons. En cas de confirmation, lʼUnion Démocratique Fédérale, petit parti confessionnel évangélique, a promis le lancement dʼun référendum et lʼUDC, parti souverainiste, de même.

En France, lʼextension de la loi sur la PMA aux femmes seules ou lesbiennes devait être voté en seconde lecture en juillet, après la date du bouclement de cette édition.

Violences conjugales en hausse


36% de signalements de violences conjugales en plus durant le confinement en France: cʼest le bilan croisé de Marlène Schiappa, la secrétaire dʼEtat chargée de lʼégalité entre les femmes et les hommes et de diverses plateformes dʼaide aux victimes. Le numéro dʼaide et dʼurgences 3919 a enregistré deux fois plus dʼappels en avril 2020 quʼun an plus tôt. Les dépôts de plainte nʼont pas connu la même tendance, avec même des baisses de 20% par exemple dans le Val dʼOise. Celle-ci pourrait sʼexpliquer par la difficulté dʼéchapper à la vigilance de son agresseur, durant la période de confinement. Au poste de police du centre de Marseille, les plaintes pour violences conjugales ont en revanche représenté 75% ce printemps, dont beaucoup de «premières fois»

Le décrochage scolaire, enjeu de la rentrée

Les experts sont unanimes: le décrochage scolaire menace après cette période dʼinterruption de lʼécole en présentiel. Là où les enseignants nʼont pas suffisamment investi dans le lien avec les élèves, le risque est même plus élevé. Il touche des enfants déjà en difficultés scolaires, qui ont perdu une routine, un rythme de travail quotidien ou ont effectué de petits boulots rémunérés durant la période de pandémie. Les passages clés entre le primaire et le secondaire constituent un risque supplémentaire. Autre élément aggravant, le divorce des parents ou tout autre événement soudain et déstabilisateur.

Certains élèves ont été contraints à une pause forcée jusquʼà six mois, une période très longue et propice à ce phénomène.

Pas de baby-boom

Hausse des ventes de tests de grossesse (+37%) et baisse des ventes de préservatifs: contrairement à de nombreux pays du Sud, où une vague de naissances est attendue après la pandémie Covid-19, la France ne devrait pas connaître de baby-boom.
En effet, le Planning familial a enregistré une explosion dʼappels pour des avortements (+58%). La menace du chômage devrait en effet pousser les couples ou les femmes à opter plus facilement pour une IVG.

Mortalité infantile en hausse

Selon lʼUNICEF, six mille enfants de plus pourraient mourir chaque jour, conséquence directe des politiques de confinement menés dans les pays du Sud. D’après plusieurs études effectuées par des universités dont lʼUniversité Johns Hopkins à Baltimore, 1,2 millions de décès viendraient sʼajouter aux 2,5 millions enregistrés chaque semestre. Autre perspective funeste, 55 000 femmes de plus pourraient perdre la vie en la donnant.

Lʼabsence de revenu de populations majoritairement constituées de travailleurs journaliers va, pour la première fois depuis plusieurs décennies, stopper net les progrès de lutte contre la pauvreté et même faire repartir la pauvreté mondiale à la hausse.

David Beasley, patron du Programme Alimentaire Mondial, lʼa dit haut et fort devant lʼONU, le 21 avril dernier: «Le nombre de personnes qui souffrent de la faim pourrait doubler à 250 millions sʼils ne peuvent acheter de la nourriture.»

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