Quand j’ai essayé de réaliser mon tout premier feu de bois, après des années passées en Ouganda, n’ayant jamais eu de cheminée, j’avoue que l’expérience m’a manqué… même s’il me restait encore quelques souvenirs d’expériences scouts. 

Ma première tentative -sans mon Mac Gyver préféré- se révéla plutôt dangereuse. Je n’ai certes pas mis le feu à la maison, le problème était plutôt inverse. J’ai risqué de m’évanouir dans les cendres à force d’avoir trop soufflé dessus !  Bref, j’ai finalement regardé mon « fabuleux » mari prendre les choses en main et j’ai appris, j’ai essayé à mon tour et j’ai réussi ! Comment ? En trois gestes: 1. en posant deux bûches horizontalement l’une contre l’autre 2. en disposant beaucoup de papier journal froissé au-dessous 3. et en enflammant le papier… Puis j’ai admiré. 

La métaphore dans tout ça? Et bien, la vie c’est comme réaliser un feu : c’est apprendre à se poser. Oui, se poser et accepter sa vulnérabilité. Être juste là… Mais plus que ça, c’est aussi rajouter un peu de rock (avec Johnny) et surtout la présence d’un(e) autre qui vienne (r)allumer le feu! Et la flamme serait celle de l’amour, qu’il vienne de notre conjoint, de nos enfants ou de nos proches. Que nous soyons bébé ou adulte, nous en avons besoin. Des tonnes, tous les jours et ce, même si l’on déçoit, même si l’on peine à garder notre maison rangée et surtout même lorsque s’aimer soi-même devient trop compliqué… 

Quant à moi, c’est une autre flamme qui m’a rallumée: celle d’un amour divin qui surpasse toute intelligence et qui me réchauffe encore le cœur.