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Et si…nous regardions au-delà des nuages?

La chronique d’une famille d’ex-expat’s. Noémie Suter, mère de trois enfants a vécu en Ouganda avec sa famille pendant trois ans. Elle partage aujourd'hui le regard frais et authentique de son quotidien fait de hauts et de bas, aspirant accueillir l’essence...ciel : celui que l’on ne voit bien qu’avec le cœur!
Noémie Suter

La chronique d’une famille d’ex-expat’s. Noémie Suter, mère de trois enfants a vécu en Ouganda avec sa famille pendant trois ans. Elle partage aujourd’hui le regard frais et authentique de son quotidien fait de hauts et de bas, aspirant accueillir l’essence…ciel : celui que l’on ne voit bien qu’avec le cœur!

En regardant par la fenêtre ce matin, je vois tomber la pluie qui ressemble aux rafales tropicales que nous avons bien connues en Ouganda! Depuis quelques jours, c’est la grisaille au dedans comme au dehors. Le cœur n’y est plus et la fatigue prend le dessus. Depuis quinze jours, le début de semaine est particulièrement difficile : pas envie de mettre le pied hors du lit, plus de force. Mais je n’ai pas le choix: avec trois enfants, mieux vaut mieux se lever tôt et du bon pied! 

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Alors j’ai fonctionné, tant bien que mal. Les repas ont été servis, le lave-vaisselle rempli mais tout était gris. Et puis, il y a quelques jours, j’apprenais par hasard que le troisième lundi du mois de janvier était statistiquement le jour le plus déprimant de l’année! Il porte même un nom : « Blue Monday ». Un nom presque un peu poétique pour une humeur plutôt pathétique… Alors oui, j’ai déprimé sans le savoir et j’espère bien que cela ne va pas durer. 

J’examine avec attention la formule du jour le plus heureux de l’année : O + ((N x I)+ (S x T)/P). Est-ce que cela vous parle ? 😉 O = Activités extérieures; N = Nature; I = Interactions sociales; S = Souvenirs positifs (des souvenirs d’enfance pour la plupart); T = Température; P = Proximité des vacances.

Ce fameux jour – le plus heureux de l’année – se situerait au cours de la seconde moitié de juin. Alors je me réjouis et en attendant, je guette les arcs-en-ciel. Ils me rappellent qu’en dépit des périodes difficiles, on a parfois la chance de profiter d’un rayon de soleil qui reflète ces couleurs que nous avions oubliées.

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