Skip to content

Les mamans du monde racontent…

© Istock
Education, maternage, répartition des tâches, garde d’enfant: comment les «Mamans du monde» (éd. First) s’y prennent-elles pour assurer leur rôle? Ce très bel ouvrage, signé Ania Paluma et Dorothée Saada, recense leurs témoignages. Extraits.

«L’enfant islandais s’endurcit et devient vite autonome. A six ans, il va à l’école seul, même par tempête de neige. A neuf ans, il reste seul chez lui si nécessaire. Nous lui faisons confiance.»
Islande, Eva, 37 ans, trois enfants

«Les papas finlandais que je connais se réveillent la nuit. Je n’aurais pas survécu sans l’aide de mon mari. Les pères ont quand même le droit de s’occuper de leur propre bébé! On ne devrait pas faire des choses à leur place et notre enfant préfère probablement faire certaines choses avec son père. Les Finlandaises essaient de ne pas repousser les hommes prétextant qu’elles seules savent faire.»
Finlande, Emilia, 34 ans, un enfant

Publicité

«Dans mon pays, laisser son enfant avant ses deux ans ailleurs que chez soi est quasiment impensable. Alors ce n’est pas surprenant si la femme fait le choix de rester à la maison et d’élever son bébé. La mère russe prend le temps de voir pousser son petit et profite de ce moment de contemplation. Dès leur grossesse, les mères ne discutent pas de la pénibilité de leur condition, elles ne cessent au contraire de s’extasier face à la joie de donner la vie.»
Russie, Valentyna, 33 ans, un enfant

«Nous laissons beaucoup de liberté aux enfants, mais dans le cadre de règles bien établies. Tout d’abord, l’enfant se couche tôt, vers dix-neuf heures. La soirée, c’est pour les parents. On vit de manière organisée et compartimentée. Si l’on s’occupe beaucoup des petits, on leur apprend aussi très vite l’indépendance et l’autonomie. Et en règle générale, à dix-huit ans, il est temps de quitter le nid familial.»
Pays-Bas, Mirjana, 40 ans, un enfant

«La femme chinoise enceinte est considérée comme une princesse. Elle ne peut pas faire d’efforts, ni porter de sacs lourds ou étendre le linge. Et puis, on ne se maquille plus pendant neuf mois, ni vernis, ni couleur aux cheveux, ni crèmes de beauté. On doit être au naturel et voir de belles choses afin d’avoir de belles pensées. Rien de brusque, d’agressif mais du coup pas de sexe non plus tout au long de la grossesse!»
Chine, Yue, 36 ans, un enfant

«Mon mari était surpris de s’apercevoir qu’au Japon toute la famille couche dans la même chambre. Moi-même, j’ai dormi dans la chambre de mes parents jusqu’à l’âge de vingt-six ans mais habituellement, à partir de treize ans, les enfants ont leur chambre à part. On montre notre amour d’une façon différente qu’en Europe: à partir des sept ans de l’enfant, on ne lui fait plus de bisous, par exemple.»
Japon, Hanako, 39 ans, un enfant

«Ici, on ne force pas un enfant à manger. S’il ne veut pas finir, cela veut dire qu’il n’aime pas. On lui propose alors d’autres choses qu’il y a sur la table et s’il refuse, tant pis pour lui. Si une heure après il a faim, on ne va pas cuisiner exprès. On traite les enfants comme des adultes. C’est pareil pour les couches. Les enfants les portent jusqu’à l’âge d’un an et demi. Quand on veut arrêter les couches, on leur dit toutes les dix minutes d’aller sur le pot et ils finissent par comprendre.»
Algérie, Lamia, 41 ans, un enfant

«La maternité est une affaire de femmes, mais pas seulement de celles de la famille. Les voisines, les amies, chacune s’implique dans l’éducation de l’enfant de l’autre. Tout est une question d’entraide.»
Cameroun, Babette, 39 ans, trois enfants

«Il y a toujours quelqu’un pour s’occuper des bébés. Pour le dodo, la technique est très simple: on s’allonge à côté du petit, en attendant qu’il s’endorme. C’est tellement facile. Ma mère raconte que lorsque j’étais petite, on ne connaissait ni doudou ni tétine. Le câlin de la maman remplaçait tout cela.»
Philippines, Mimi, 38 ans, un enfant

«Au Chili, on ne laisse jamais pleurer un enfant pour qu’il fasse ses nuits. De toute façon, il dort avec ses parents pendant un an et la journée, on le porte en permanence. Nous sommes très tactiles et les câlins sont très importants. La seule règle qui prime ici, c’est l’instinct maternel.»
Chili, Gabriela 37 ans, un enfant

«Ici, on adore les enfants. On ne les laisse jamais pleurer. Ils sont en permanence dans nos bras. Au début, la jeune mère dort très souvent avec son bébé et le père au sol sur un matelas. Pourtant, nous ne sommes pas très démonstratifs. Pas de câlins ni de bisous dans la rue. Même en famille, cela ne se fait pas beaucoup. On s’aime, mais on ne le montre pas.»
Thaïlande, Piyamaporn, 40 ans, deux enfants

«En Australie, on habite très loin les uns des autres. Après mon premier accouchement, mes parents nous ont rendu visite très peu de temps. Heureusement, des mothers groups ont été mis en place, pour que des femmes ayant accouché à peu près à la même date et dans le même quartier puissent se retrouver pour partager leurs sentiments, leurs difficultés et leurs astuces. Cela m’a fait un bien fou!»
Australie, Jennifer, 40 ans, trois enfants

Thèmes liés:

Pour poursuivre la lecture, choisissez une des options suivantes:

Créer un compte gratuitement

Et profitez gratuitement de l'accès aux articles web réservés aux abonnés pendant 14 jours.

Publicité