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Notre animal de compagnie a renforcé nos liens familiaux

© Istockphoto
Vous prévoyez d’accueillir une petite touffe de poils dans votre famille? Après les premières semaines de découverte et de rencontre, comment évaluer l’impact réel d’un animal de compagnie au sein d’un foyer?
David Nadaud

Pascal est catégorique, pour sa famille et lui les animaux qu’ils ont sont «des liants absolus»! Avec son épouse Karine et leurs trois enfants, ils possèdent deux chats, deux tortues, huit poules et un coq: «Nos animaux nous poussent à nous décentrer de nous-mêmes, pour poser régulièrement notre attention sur un être vivant autre que les membres “humains” de la famille. Et cela est bénéfique pour tous.»

Ce qu’ils nous apprennent

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En effet, l’accueil d’un animal au sein d’un foyer peut renforcer l’esprit de famille, pour autant qu’il soit le résultat d’un projet commun. Lorsque c’est le cas, de belles leçons peuvent être glanées en chemin. Pascal témoigne que «nos poules nous font rire. Nous nous sentons responsables de leur sécurité. Nos chats nous enseignent le respect de la volonté de l’autre, car s’ils ne souhaitent pas être caressés ou attrapés. Ils vont s’éloigner tout simplement.» Inutile toutefois d’acquérir autant d’animaux que la famille de Pascal et Karine pour renforcer l’esprit de famille.

Préparer l’arrivée d’un animal

Selon Nicolas Ducasse et Catherine Collignon, éducateurs dans le milieu canin, l’accueil d’un ou d’animaux se prépare. Il commence avec quelques bonnes questions à aborder en famille: «Il est indispensable que les familles prennent conscience que l’arrivée d’un chiot ou d’un chien est à considérer un peu comme l’arrivée d’un enfant. En effet, il faudra le nourrir, lui prévoir des activités, l’amener chez le vétérinaire, l’assumer pendant les vacances, pouvoir le gérer et gérer l’environnement quand il sera âgé», préviennent les spécialistes.
«Tous ces critères sont rarement bien évalués. Souvent, l’euphorie et la joie prennent le dessus sur toutes les conséquences de l’arrivée du chien ou du chiot. Et dans certains cas, l’animal peut faire l’effet contraire.
Au lieu de renforcer l’esprit de famille, il va se transformer en objet de discorde pour la famille», mettent encore en garde les éducateurs.
Christophe, lui aussi père de famille et propriétaire de plusieurs animaux domestiques, l’a bien compris: «Nous n’avions pas mesuré tous les enjeux d’avoir un cochon d’inde par enfant avant de les acheter. Mais après avoir réglé les questions “logistiques”, nous avons réalisé que nos quatre animaux ont pris une belle place dans nos discussions de famille. Ils ont favorisé la cohésion et la complicité entre nos enfants.»

Magazine Family

Article tiré du numéro Family 1/22 Février – Avril 2022

Dossier: Esprit de famille
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