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L’actualité du couple et de la famille

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L'actualité de l'édition de l'hiver

L’actualité de l’édition de l’hiver

La famille a bien changé en suisse depuis 1900

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Au 19e siècle, chaque femme suisse avait en moyenne quatre enfants. Ce nombre a commencé à baisser suite au pic de l’après Deuxième Guerre mondiale. Mais avec l’apparition de la pilule contraceptive, le nombre d’enfants par femme a continué de baisser pour passer sous la barre des deux enfants.
En parlant d’enfants, autrefois seul un bébé sur vingt-cinq naissait hors-mariage. Aujourd’hui, c’est un enfant sur quatre qui naît d’un couple non marié.
Les enfants qui entrent dans une famille par l’adoption sont eux aussi en baisse, passant de plus de 2000 dans les années 80 à un peu plus de 500 par année aujourd’hui.
Autre changement, les ménages multigénérationnels. Ce modèle fréquent en 1920 (40% des foyers) a pratiquement disparu. Les ménages d’une seule personne ont explosé, passant de moins de 10% à près de 40% actuellement; celui des couples sans enfant est passé de moins de 10% à plus de 25%.
Enfin, les mariages binationaux ont fortement augmenté. Alors qu’ils constituaient plus de 80% des mariages en 1900, les mariages d’une Suissesse avec un Suisse ne représentent plus que 50% aujourd’hui.

Comment votre enfant se rend-il à l’école?

14% des enfants suisses ont des «parents taxis» qui les amènent à l’école. Mais les disparités géographiques sont grandes. C’est le cas de 7% des enfants en Suisse allemande contre 30% en Suisse romande.
Selon une enquête du Touring Club Suisse (TCS), une des motivations des parents à conduire les enfants à l’école concerne la dangerosité de la route. Pourtant, selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), les accidents graves impliquant des enfants ont passé de 1700 par an en 1980 à 850 aujourd’hui, dont seulement 85 se produisent sur le chemin de l’école.

La transition de genres sous influence des réseaux sociaux?

Les consultations pour dysphorie de genre (trouble d’identité de genre) ont fortement augmenté ces dernières années, selon la cheffe de la filière pédopsychiatrie de l’hôpital universitaire de Lausanne (CHUV). S’agit-il d’un climat propice à la parole libérée ou une question de «contagion sociale»? Pour Mathilde Morisod Harari, pédopsychiatre, dans les colonnes du quotidien 24 Heures, «on est en droit de se poser la question». Elle n’exclut pas que le mimétisme et la reproduction de comportements au sein d’un même groupe, une classe par exemple, soient influencés par les réseaux sociaux.

Changement de nom de famille

Les Français peuvent désormais changer de nom de famille une fois dans leur vie. Depuis le mois de juillet, il est possible de changer son nom de famille par simple déclaration à l’état civil et sans justification. Toute personne majeure pourra choisir de porter le nom de sa mère, de son père ou les deux. Mais ce privilège n’est autorisé qu’une seule fois au cours de son existence.
Autre changement, pour les enfants mineurs, un parent disposant de l’autorité parentale qui n’a pas transmis son nom de famille, peut ajouter son nom à celui de l’enfant mineur. L’autre parent devra être informé. Si l’enfant a plus de treize ans, son accord sera nécessaire.

Entraide variable dans le voisinage

Qui dit famille, dit voisins… Un sondage réalisé en Suisse par Intervista révèle que c’est le prêt d’ingrédients pour la cuisine et d’outils où l’entraide est la plus forte entre voisins (67%). Pour 48% des Suisses, cette entraide s’exprime aussi pendant les absences durant lesquelles on relève le courrier ou on arrose les fleurs pour son voisin. Un Suisse sur quatre boit de temps à autre l’apéro avec ses voisins. Un tiers ont une clé de la maison de leurs voisins. Mais seuls 26% des voisins s’occupent des animaux domestiques de leurs voisins durant les vacances.

Magazine Family

Article tiré du numéro Family 4/22 Novembre 2022 – Janvier 2023

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